Les accidents ménagers : nature et traitements.
Les intoxications
– Par les plantes d’extérieur cultivées.
– Par les médicaments destinés aux humains.
– Par des produits phytosanitaires, les produits de nettoyage, les produits du garage.
Les électrocutions
Assez peu fréquentes chez les chiens et les chats, elles se révèlent non négligeables chez les
rongeurs et notamment le lapin, parfois le furet. Tous deux animaux fureteurs et grignoteurs.
Les symptômes sont communs à toutes les espèces :
Possibilités de :
– mort subite
– œdème du poumon , surtout chez les animaux prédisposés par une pathologie cardiaque : le symptôme est une toux de suffocation (l’animal se noie dans ses poumons).
Présent à chaque fois :
– brûlure de la commissure des lèvres, généralement le contact ne persiste pas assez longtemps pour brûler les poils, aucune odeur ne se dégage sur le moment. Par contre après 1 à 2 jours de relative anorexie (l’animal ne mange pas ou mal) , une odeur de pourri se dégage de la bouche et peut n’ être que le seul symptôme de cet accident (et le répondeur qui ne marche plus !).
L’électrocution si elle n’est pas mortelle sera soignée comme une brûlure.
Les brûlures
Les animaux se méfient beaucoup du feu, chez les êtres poilus l’odeur caractéristique de cochon grillé qui se dégage nous met la puce à l’oreille. Les brûlures sont fréquentes sur le dos des chats qui se lovent contre les pots d’échappements en hiver.
L’apparition d’une croûte très dure 3 jours après est un signe quasi certain.
Les champions de la brûlure sont les serpents : ils n’associent pas la sensation de chaud et celle de douleur (dans la nature cela n’existe pas). Ils se lovent sur des ampoules incandescentes qu’il convient de protéger.
Tous les cas de brûlures nécessitent désinfection locale, antibiotiques et parfois curetage de la zone.
Les ingestions d’objets non digestibles
Pour un vétérinaire l’opération qui consiste à ouvrir l’abdomen de l’animal pour extraire un corps étranger ingéré relève assez de la pochette surprise de notre enfance… C’est moins drôle si c’est votre animal j’en conviens !
Grand gagnant le chien : cailloux, pouic-pouic, balles de ping-pong, de golf, protège tibia, maillot 
de bain d’enfant, ficelles de rôti, couenne de porc, chaussettes collants, sable…
Le chat : ficelle à rôti, aiguillée avec son fil, pompom de décoration…
Le furet : gommes, billes, boucles d’oreilles…
Les perroquets : de tout !!! A tel point qu’on commence par faire une radio et ensuite on réfléchit !
Les symptômes peuvent être diverses en fonction de la taille de l’objet et de la résistance de l’animal. Certains peuvent continuer à manger avec un caillou dans l’estomac et les propriétaires viendront nous voir au bout de 15 jours car il vomit de temps en temps. Pour d’autres c’est vomissements permanents, refus de l’alimentation , abscence de selles, mal au ventre . Et nous pouvons avoir tous les stades intermédiaires.
Laparotomie (ouverture de la cavité abdominale) et entéro voire entérectomie (enlever un morceau d’intestin), sont obligatoires.
Cas particulier du Labrador mangeur de cailloux : une consultation comportementale est nécessaire afin de modifier cette manie.
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