Dysplasie de la hanche


7705-20081202C’est une affection congénitale avec une composante héréditaire.

L’hérédité porte sur plusieurs gènes et entraîne un développement anormal de l’articulation entre le fémur et le bassin.

C’est un vice rédhibitoire quoi doit être diagnostiqué 30 jours après la livraison maximum.

Elle est présente chez toutes les races de chiens, et même chez les chats mais les grandes races de chiens sont les plus concernées.

Actuellement l’éradication de la maladie est en cours avec un contrôle radiologique systématique des reproducteurs et une classification qui permet de ne pas prendre les chiots dont les parents sont atteints.


Les symptômes sont présents en deux phases

    • Première phase : Le chiot en fin de croissance a mal et a une démarche « roulante », il peut même boiter. Il ne veut pas sauter ni s’étirer.
    • Seconde phase : Le chien a désormais près de 3 ans et en plus des symptômes qu’il a depuis sa jeunesse, il a désormais mal quand on le manipule.

Pour que la radiographie soit interprétable et valable, elle doit être faite selon un standard précis. Le chien est anesthésié, placé sur le dos, les membres postérieurs en extension et en légère rotation. Les rotules sont placées au zénith.

Ensuite, l’interprétation se fait en classant la dysplasie en 4 stades :

    • Le stade 1 : Amorce d’un défaut de coaptation entre l’acétabulum et la tête fémorale Un contact insuffisant ou un défaut de profondeur de l’acétabulum (cavité du bassin destinée à accueillir la tête du fémur)
    • Le stade 2 : Défaut plus prononcé et amorce de lésions secondaires Un stade 1 encore plus marqué
    • Le stade 3 : Subluxation marquée de l’acétabulum et de la tête fémorale Là il est clair que la tête du fémur ne rentre que partiellement dans la cavité du bassin.
    • Le stade 4 : Luxation de la tête fémorale La tête n’est pas du tout dans la cavité du bassin.

Le traitement visera à faire baisser la douleur et réduire la luxation.

    • Pour la douleur, les antalgiques et la chirurgie peuvent être utilisés.
    • Pour réduire la luxation, la chirurgie est la seule solution. Le choix de l’opération est en fonction de votre animal et le vétérinaire vous dira quelle opération est adaptée pour lui.